"Les voleurs de plage" de Joanne Harris (Coastliners)

 

Les voleurs de plage (Coastliners)
Auteur : Joanne Harris
Traduit de l’anglais par Jeannette Short-Payen
Éditions : La Table Ronde (22 mai 2003)
ISBN : 978-2710325758
380 pages

Quatrième de couverture

Rien n'a changé depuis des siècles sur la petite île du Devin, au large de Noirmoutier. Il y a les villageois de la Houssinière et ceux des Salants, à l'autre bout de l'île : deux communautés rivales où les haines ont la vie longue. Lorsque Madeleine revient, après dix ans d'absence, son village est à la dérive et son univers menacé. Mais, avec l'aide d'un nouveau venu, elle entreprend de sauver les Salants. Contre ses proches. Au prix de tragédies intimes. Joanne Harris a le secret de réveiller nos sens. Chocolat sollicitait notre gourmandise. En lisant Voleurs de plage, le vent nous fouette le visage et on a le goût du sel aux lèvres.

Mon avis

C’est pour son titre et sa couverture bleue avec un bateau évoquant l’océan (qui n'est pas sur l'image que j'ai mise ...), que j’ai choisi ce livre pour la lecture commune.

Il est constitué d’un prologue de plusieurs pages suivi de quatre parties à peu près équivalentes, le tout se terminant par un épilogue d’une page.

Les quatre parties ont des titres évoquant la mer, l’océan…

« Oui, mon pays, celui auquel il m’est impossible d’échapper, mon nord magnétique à moi vers lequel toujours se tourne la folle aiguille de mon cœur. »

Ce livre raconte le retour de Madeleine dans le village où elle a passé son enfance et où son père, avec qui les relations sont difficiles, vit encore.

On est sur une petite île où deux villages cohabitent avec leurs rivalités, leurs secrets, leurs « cadavres dans le placard », leurs jalousies, leurs non-dits, leurs silences, leurs querelles …

C’est une petite communauté où certains savent beaucoup et ne disent rien, ou d’autres savent peu mais « causent » beaucoup, ou d’autres enfin vivent leur vie sans s’occuper des uns et des autres…

Le livre est écrit à la première personne, c’est Madeleine qui « parle ».

Elle cherche à savoir, à comprendre le passé, le présent …

Petit à petit, le puzzle se met en place, elle en sait plus, les gens se dévoilent un peu, échappent des bribes d’informations qu’elle relie entre elles.

L’écriture est de qualité, l’ambiance très bien retranscrite. C’est un livre intimiste, calme aux senteurs d’océan.

Pour la passionnée d’océan que je suis, j’ai eu quelques moments de rêverie lorsque ce dernier était évoqué avec toutes les sensations que l’on peut y associer : vent dans les cheveux, embruns etc …

Mais … il y a un mais …. l’histoire en elle-même ne m’a pas plus emballée que ça. Rien qui transporte, qui emporte, qui bouleverse, qui accroche … Je n’ai pas lu avec « appétit », envie, enthousiasme et c’est dommage ….

À la fin du livre, les remerciements de l’auteur, entre autres, "aux libraires qui ont tant travaillé pour faire, sur leurs rayons, de la place pour mes livres " (sic) m'ont bien plu.

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