Certaines n’avaient jamais vu la mer (The Buddha in the
Attic)
Auteur : Julie Otsuka
Traduit de l’anglais par Carine Chichereau
Éditions : Phébus (30 Août 2012)
ISBN: 978-2-7529-0670-0
384 pages
Quatrième de couverture
En 1919, des Japonaises quittent leur pays afin de rejoindre
aux Etats-Unis des compatriotes auxquels elles ont été promises. Bercées
d'illusions, elles vont endurer de cuisantes déceptions face à des maris
brutaux, la xénophobie, un travail harassant, la barrière de la langue. Lors de
la Seconde Guerre mondiale, suspectées par le pouvoir, elles sont enfermées
dans des camps de concentration.
Mon avis
C’est une longue plainte, ressemblant à une litanie du fait
de la construction et du style de l’auteur qui peuvent surprendre. Celle de ces
japonaises embarquées pour les Etats-Unis et qui n’ont pas vécu ce qu’elles
espéraient.
J’ai aimé la puissance de l’écriture de l’auteur qui ne m’a
pas dérangée.
Il me semble que la répétition du nous était nécessaire pour
démontrer qu’il s’agit d’un groupe, que chacune avait pris avec elle, la cause
des autres. Elles sont un tout… Un tout qui est souffrance, soumission,
espérance parfois….
Au départ murmures, leurs voix montent de plus en plus, cris
déchirants quand le malheur les frappe, résignés face à ce qu’elles pensent
être leur devoir, étouffés si elles ont peur….
Je suis restée avec ces femmes une demi-journée et je ne les oublierai jamais.
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