Le Mausolée
Auteur : Edouard Moradpour
Préface d’Alexandre Adler
Éditions : Michalon (2 Mai 2013)
ISBN: 978-2841866892
384 pages
Quatrième de couverture
Moscou, 2014. Dans la Russie trouble et tourmentée de
Poutine, Tatiana gagne sa vie en dansant tous les soirs au Club 121, haut lieu
de rencontres entre hommes d affaires. Sa beauté ne laisse personne
indifférent, et surtout pas Oleg Bezroukov. La jeune femme succombe rapidement
au charme magnétique de ce dernier. Mais très vite, le doute s installe. Qui
est cet homme qui paraît si amoureux mais ne cesse de disparaître sans la
moindre explication et surtout, semble être doté d un étrange et inquiétant
pouvoir de prédiction ?
Mon avis
Vous avez besoin d’un roman facile à lire, avec des personnages pas trop retors, plutôt prenant et pas trop mièvre dans un décor qui change ? De l’action, du rythme et ce qu’il faut d’ésotérisme pour vous sentir dépaysé sans excès ?
Si vous répondez oui, vous pouvez lire cet opus. Tous les
ingrédients sont réunis pour occuper un après midi pluvieux entre quatre murs
ou de bronzette sur la plage, un long trajet en train ou en avion.
N’allez pas chercher une construction compliquée et des
ramifications à n’en plus finir ainsi qu’une abondance de protagonistes. Pas du
tout, les événements sont clairement définis, pas d’individus complexes, les
gentils d’un côté, les méchants de l’autre.
On pourrait se dire que cette histoire va être trop lisse et qu’elle sera vite oubliée…
Alors quels en sont les atouts ?
- Tout se passe en 2014, donc toute ressemblance etc….
Ce futur proche permet à Edouard Moradpour de nous placer
dans un contexte assez proche de la réalité et de glisser quelques références
contemporaines qui maintiennent le lecteur dans une « actualité » très bien
reliée aux événements décrits.
- L’auteur connaît parfaitement le pays où il place ses
péripéties et cela apporte un plus car on en découvre certaines facettes par
ses yeux (notamment la présence des starets).
- Quelques références historiques, même si elles ne sont
qu’effleurées (permettant un roman « grand public ») dont les manuscrits de
Qumran, glissés ça et là, donnent une dimension supplémentaire à l’ensemble.
- Un peu d’ésotérisme mais sans exagération pour intriguer
le lecteur
- Des hommes et des femmes assez clairement définis pour
qu’on s’attache à eux ou qu’on les déteste.
- Quelques bribes de politique du « futur ?» (on est en 2014 n’est-ce pas ?) jetant malgré tout un éclairage sur la vie là-bas, pas si loin de la France…
Tous ces légers plus mis bout à bout octroient une certaine teneur à l’ensemble et en font un livre très abordable.
L’écriture est fluide, les dialogues vifs, les décors campés
en peu de mots. On est au cœur de ce qu’il se passe et on n’en perd pas une
miette et surtout une fois commencé, on n’a qu’une hâte : avancer encore et
encore dans la lecture pour découvrir les tenants et les aboutissants.
Certains esprits chagrins ne manqueront pas de dire que tout cela est assez linéaire et bien prévisible… Mais de temps autre, une lecture dite « légère » fait beaucoup de bien.
Et je me dois de reconnaître que j’ai lu très rapidement les trois cent quatre vingt-quatre pages de ce récit sans m’ennuyer une seconde !
NB : Pourquoi pas une adaptation pour le petit ou le grand écran ? Avec le « beau David » dans son propre rôle ??….
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