Histoire à poils, à plumes et à piquants
Auteur : Martine Sombrun-Tesnières
Illustrations de Sylvie Lledo
Éditions : Les 2 encres (28 novembre 2014)
ISBN : 978-2351686911
230 pages
Quatrième de couverture
À travers des histoires vraies ou rêvées de chats, de chiens, de chevaux,
d’oiseaux et autres bestioles à plumes, à poils, à piquants
et même à écailles, l’auteur nous entraîne dans un merveilleux voyage où
humains et animaux se croisent, se jaugent, s’aiment, parfois se craignent. Et
ainsi ils apprennent à se connaître et à s’entendre, à se respecter surtout,
pour leur plus grand bonheur respectif.
Souvent ces histoires finissent bien et le lecteur termine sa page un sourire
aux lèvres. Parfois ce n’est pas le cas. Mais il y a une constante
: quand cela « finit mal », ce n’est jamais du fait de l’animal. C’est toujours
l’humain, avec son complexe de supériorité, qui n’est pas à la hauteur.
L’animal courbe le dos, supporte, et n’en veut même pas à celui qui le méprise
ou le maltraite. Le sentiment d’humanité n’est pas forcément là où on l’attend.
Mon avis
Anecdotes, nouvelles, poèmes ou fabliettes, tous ces textes de longueur inégale
parlent d’animaux.
On sent dès les premières phrases que l’auteur les aime, les comprend, leur
donne beaucoup (et qu’elle reçoit également énormément des ces bêtes à
poils, à plumes ou à piquants….)
Les illustrations qui accompagnent les récits sont majoritairement de Sylvie
Lledo, et parfois d’une autre personne ou d’un enfant, il y a même une photo.
Elles sont accordées aux histoires : délicates, précieuses (dans le bon sens du
mot), porteuses, comme les chroniques qu’elles rappellent, d’un doux message de
respect et de tolérance envers les animaux. Pas de situation idyllique mais des
exemples concrets pour bien vivre ensemble, trouver des solutions pour que les
animaux ne soient pas méprisés, rejetés, mal aimés, mal traités …
Quelques fois, l’animal s’exprime, comme la pie Suzy, qui raconte elle-même sa
vie. De temps à autre, la fin est triste, comme dans la réalité (ah, le cheval
qui est parti à l’abattoir…) Et puis il y a ces nouvelles, un peu
extraordinaires, à la limite du rêve mais qui font tant de bien car elles sont
pleines d’espoir, de bonne humeur, de charme, de poésie…
En fin de recueil, une longue conclusion, comme une lettre ouverte, qu’il
faudrait , sans aucun doute, faire lire à nos politiques….
Un livre à savourer tranquillement, avec un chat qui ronronne près de soi ou
des oiseaux qui piaillent sur le rebord de la fenêtre….
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