L’ermite
Jérôme K. Jérôme Bloche, Tome 24
Dessin : Dodier
Scénario : Dodier
Couleur : Cerise
Éditions : Dupuis (22 Août 2014)
ISBN : 9782800157580
56 pages
Quatrième de couverture
Mandaté par un notaire pour remettre une lettre à un vieil homme domicilié dans
un village officiellement disparu, du côté de Grenoble, Jérôme va devenir, sans
le vouloir, le messager d'un drame intime et familial encore à vif. Ancien
détenu, condamné pour un double meurtre, Antoine Oliveira vit en ermite dans
les ruines d'un village rayé des cartes administratives trente ans auparavant,
avec son chien comme seul compagnon. Dans cette fameuse lettre, écrite par un
mourant, réside une vérité que le vieil homme devra affronter. Accompagné de
Babette, Jérôme va découvrir, fragment par fragment, l'histoire tragique d'une
famille broyée. Une enquête qui démarre comme une mission de routine et qui
nous précipite dans le passé d'un homme dévoré par la culpabilité.
Mon avis
J’avoue, je suis fan de l’homme au solex. Et pas uniquement
à cause du solex.
Il a un petit quelque chose qui me plaît dans son approche aux autres. Quels
que soient ses albums, il est à l’écoute de l’autre, des autres. Il respecte
ceux qu’il rencontre et il essaie de les comprendre avant de leur « rentrer
dedans ».
Il a des côtés amusants comme sa peur de l’avion, ses étourderies récurrentes,
ses gaffes gentilles. Mais sous son chapeau malgré son air « Jean de la Lune »,
il y a un cerveau, un vrai.
Alors il essaie d’observer, de déduire, de relier les différents éléments, pour
faire avancer les choses.
Cette fois-ci, il doit porter une lettre à un vieil homme qui n’a pas voulu
vivre ailleurs que dans les ruines d’un village qui n’existe plus. Un repris de
justice qui ne l’accueille pas avec le sourire et avec aucune bonhomie.
Des sujets sérieux : l’erreur judiciaire, les drames familiaux, les hasards de
l’amour (qui n’en sont pas toujours) seront abordés dans cette bande dessinée
mais il y aura toujours, à bon escient, un clin d’œil qui aidera à dédramatiser
l’ambiance.
De plus, comme les autres fois, les dessins sobres, mais précis, aux tracés
simples, aux ombres qui ont de l’importance et habillent le contenu de la vignette,
les dessins, disais-je, nous entraînent dans une intrigue qui a tout d’un bon
polar.
À consommer sans modération !
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