"Le chant des esprits" de Sarah Lake (Das Lied der Maori)

 

Le chant des esprits (Das Lied der Maori)
Auteur : Sarah Lark
Traduit de l’allemand par Jean-Marie Argelès
Éditions : Archipel (20 Août 2014)
ISBN : 978-2352878032
580 pages

Quatrième de couverture

En 1852, Hélène et Gwyneira ont quitté l'Angleterre pour venir s'installer en Nouvelle-Zélande, le Pays du nuage blanc. Au crépuscule d'une vie mouvementée, les deux pionnières, toujours liées, s'inquiètent pour leurs petites-filles, Elaine et Kura, deux cousines que tout oppose. Belle et capricieuse, Kura possède une voix magnifique. Portée par le rêve d'une carrière internationale, elle refuse d'assumer son rôle d'héritière de Kiward Station, le domaine familial, pour se consacrer au chant.

Mon avis

Le deuxième tome de cette saga nous permet de retrouver les mêmes personnages mais le temps a passé. Les enfants deviennent des adultes et les parents vieillissent. La vie et les mœurs des Maoris sont toujours en filigrane, bien que j’aie trouvé cela moins intéressant et plus ancré sur les conflits familles / Maoris.

Globalement, j’ai été moins emballée que par le premier titre. Je ne regrette pas ma lecture mais je pouvais la poser plus facilement, signe que j’étais moins accrochée par le devenir des uns et des autres. Ce qui m’a particulièrement plu c’est l’histoire des mines et des mineurs (je ne savais pas que le charbon avait été exploité en Nouvelle-Zélande) et celle de la machine à coudre Singer (j’aimerais bien savoir s’il est vrai qu’elle est arrivée dans ce pays à cette époque).

Un point est particulièrement bien abordé. C’est le tiraillement que ressent Kura du fait de ses deux origines. Elle se sent « concernée » par la culture maorie mais on a le sentiment qu’elle ne sait pas comment se comporter avec cet héritage. De plus sa grand-mère a d’autres ambitions pour elle, notamment la reprise du domaine familial. On voit d’ailleurs à quel point l’idée de transmission des biens, d’un certain mode de vie, est important pour ceux qui ont réussi « à la force du poignet ». Ils se sont battus pour s’en sortir et ne veulent pas que leurs terres soient abandonnées et leur fortune dilapidée.

Un bon moment de lecture, porté par une écriture fluide et un récit plein de rebondissements.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire