Le cri de la terre de Sarah Lark (Der Ruf des Kiwis)

 

Le cri de la terre (Der Ruf des Kiwis)
Auteur : Sarah Lark
Traduit de l’allemand par Jean-Marie Argelès
Éditions : Archipel (2 septembre 2015)
ISBN : 978-2809817348
700 pages

Quatrième de couverture

Gloria, l’arrière-petite-fille de Gwyneira McKenzie (la jeune Anglaise qui débarquait sur les côtes de la Nouvelle-Zélande dans Le Pays du Nuage blanc), a joui d’une enfance et d’une adolescence idylliques à Kiward Station, la ferme familiale. Mais tout s’effondre quand ses parents – pourtant absents car pris par la carrière de cantatrice de sa mère – lui font savoir qu’il est temps pour elle de devenir une véritable lady. Gloria doit alors tout quitter et faire ses adieux à ceux qui l’entourent, en particulier son cousin Jack, dont elle est très proche. Destination l’Angleterre et un austère pensionnat ! Contrainte de se plier aux règles strictes de l’établissement, incapable de s’intégrer, Gloria se retrouve plus seule et démunie que jamais.

Mon avis

Pour ce dernier tome, nous commençons en 1907 pour plusieurs années puisque la première guerre mondiale et ses ravages seront évoqués.

Nous suivons Gloria, dont les parents ne sont pas très présents (sa mère est chanteuse et va de pays en pays avec son mari), envoyée en Angleterre pour étudier dans un établissement austère. Cela ne lui correspond pas, elle est malheureuse, elle « s’éteint » petit à petit. Sa cousine qui est avec elle, ne vit pas les choses de la même façon. Comment Gloria va-t-elle tenir bon en étant aussi mal dans sa peau ?

En parallèle, on accompagne d’autres personnages sur leur chemin de vie, avec toutes les difficultés qu’ils rencontrent, les actions qu’ils mettent en place pour s’en sortir et parfois, leurs petits bonheurs,

Comme dans les titres précédents, on a un récit qui donne sans arrêt envie d’en savoir plus. Le contexte historique est intéressant. De plus, on continue d’apprendre et de comprendre le mode de vie des Maoris.

L’auteur (merci au traducteur) a une écriture fluide, très prenante. Les aventures des protagonistes accrochent le lecteur et on ne veut pas les quitter.

Bien sûr, je l’ai dit pour les précédents romans, c’est un peu manichéen, parfois prévisible, mais ça reste un excellent moment de lecture.


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