"À qui sait attendre" de Michael Connelly (The Waiting)

 

À qui sait attendre (The Waiting)
Renée Ballard - Tome 6 / Harry Bosch - Tome 25 / Maddie Bosch - Tome 1
Auteur : Michael Connelly
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Robert Pépin
Éditions : Calmann-Lévy (15 Janvier 2025)
ISBN : ‎ 978-2702189047
470 pages

Quatrième de couverture

À la tête de l’unité des Affaires non résolues, Renée Ballard retrouve la trace, grâce à l’ADN, d’un violeur en série qui a terrorisé Los Angeles deux décennies plus tôt avant de disparaître. Mais très vite, elle va se heurter à des secrets et à des obstacles juridiques qui la forcent à demander son aide à Harry Bosch. Et cette fois, elle pourra compter sur une autre alliée : Maddie, la fille de Harry, qui rejoint l’unité et dévoile des documents surprenants concernant l’affaire la plus emblématique du siècle dernier, celle du Dahlia noir.

Mon avis

Fan de Michael Connelly dès les premiers titres, je ne rate pas un roman de cet écrivain. Il y a eu de l’excellent, du très bon, du moyen et quelques mauvais crus.

Celui-ci n’est pas extraordinaire mais il se laisse lire sans qu’on perde le fil (malgré trois enquêtes), ni qu’on s’ennuie. Tout se déroule en une quinzaine de jours. Le premier quart est consacré à des recherches menées par Renée Ballard d’une part sur un violeur en série et d’autre part pour son propre compte. C’est un peu lent mais la situation évolue bien. Renée dépasse souvent les limites, se joue de ses supérieurs mais c’est ce qui me plaît chez elle. Elle a quand même pas mal de chance de ne pas être mise à pied et d’obtenir des résultats.

Puis Maddie, la fille de Harry Bosch, débarque dans le service de Renée (celui des affaires non résolues) et se penche sur une vieille affaire, celle du Dahlia noir. Là, ça va être beaucoup trop rapide et les découvertes m’ont semblé bien faciles d’accès…

Je pense que le rythme de publication de Connelly est trop important. Ses récits sont moins travaillés qu’à ses débuts, plus survolés. Les événements s’enchaînent rapidement, parfois trop… Il n’y a plus la fine analyse psychologique du caractère des personnages, et c’est vraiment dommage car c’était une de ses grandes forces. D’autre part, il excellait dans l’art d’installer une atmosphère noire, avec un suspense qui prend aux tripes. Ce n’est plus le cas, tout est assez basique.

Il n’en reste pas moins que l’écriture est plaisante grâce à la très bonne traduction de Robert Pépin, que l’évolution des protagonistes m’intéresse et que cette nouvelle aventure se lit bien.

C’est donc un avis mitigé car Michael Connelly m’a habituée à tellement mieux !

 

NB : Quand je lis, dans les remerciements, le nombre de personnes ayant contribué à la rédaction de ce livre, je m’interroge. Qui a vraiment écrit et quoi ?

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