"Le tatou solitaire" de Sylvain Faurax


Le tatou solitaire
Auteur : Sylvain Faurax
Éditions du Volcan (octobre 2017)
ISBN : 979-1097339012
226 pages

Quatrième de couverture

Depuis la perte de sa fille, Léo occupe son quotidien dans les bras d une femme improbable. Motard intrépide, il sillonne les routes en dévers qu’il efface à vive allure pour provoquer le destin. Sa personnalité borderline et ses errements l’obligent à partir en Argentine pour trouver refuge dans l’estancia de Sarah. Malheureusement, une bande d illuminés ne tarde pas à chercher querelle à son hôte pour la spolier de ses terres. Plus de fuite possible. Léo devra faire face.

Mon avis

Magnifique !

Au moment d’écrire quelques mots pour parler de ce roman, je veux surtout transmettre les émotions qu’il m’a procurées. Lorsqu’on tourne la dernière page, une espèce de nostalgie s’empare du lecteur. On a tant suivi Léo, souffert avec lui, fui à ses côtés, espéré avec son père …. On ne voudrait pas lui lâcher la main …. L’intrigue est intéressante abordant la difficulté du deuil, les problèmes de résilience et bien d’autres thèmes ….

L’auteur a su, dès les premières lignes, me donner l’impression que Léo était là, tout près de moi et que je l’accompagnais dans chaque minute de sa vie. Son écriture a un « souffle »,  une respiration. Elle devient saccadée et trépidante lorsque les événements se bousculent, se calme et s’apaise parfois avant de repartir de plus belle suivant au rythme des événements qui se succèdent . Son style est « présence » portant les protagonistes avec leurs imperfections, leurs faiblesses, leur force et leur puissance. ….

J’ai aimé le contexte, avec ce milieu de motards, les bandes rivales et leur fraternité. J’ai apprécié que Léo, homme solitaire, dont « le cerveau est une prison » (page 62) parce qu’il pense trop, soit aidé sans le chercher vraiment, avec simplement la vie qui lui offre des possibilités de voir autre chose, autrement… et peut-être d’avancer…. J’ai surtout trouvé magnifique le regard humain que l’auteur a sur lui, le montrant « homme » dans toute sont ampleur, dans tout ce qu’il est, avec sa part d’ombre mais aussi de lumière ….

NB : Encore une très belle couverture

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