Parce qu’il fallait t’oublier un peu
Auteur : Eza Paventi
Éditions : Kennes Editions (28 Novembre 2018)
ISBN : 978-2875805966
432 pages
Quatrième de couverture
La vie de Fleur Fontaine s’effondre le jour où Grégory,
l’homme de sa vie, la quitte. En plein désarroi, elle ne voit d’autre issue que
de fuir ce passé qui l’obsède. Son choix se fixe rapidement : ce sera l’Afrique
du Sud, le journalisme et l’humanitaire. Partie pour oublier, elle va se
trouver face à une réalité qui va l’obliger à affronter ses propres fantômes.
Mon avis
Agrémenté de notes et de dessins dans les marges ou le texte,
ce roman est une très belle découverte. Lorsqu’on lit la quatrième de
couverture, on peut s’attendre à l’histoire d’une jeune femme qui fuit un
chagrin d’amour en allant en Afrique du Sud et qui va essayer de « survivre »
et d’aller de l’avant. C’est beaucoup plus riche que cela. C’est un voyage où
Fleur va aller à la rencontre des autres, d’un pays, d’elle-même et de la vie.
Un long cheminement vers l’acceptation., vers la découverte d’une contrée
inconnue, tant dans ses coutumes que dans son passé, un lieu qu’il faut adopter
petit à petit pour le comprendre et peut-être commencer une histoire d’amour
entre les habitants et Fleur……. C’est souvent dans les épreuves qu’on se connaît
le mieux….
Ce récit est magnifique. Il est porté par une écriture
délicate, ciselée, poétique, pleine de sens. On découvre l’Afrique du Sud par
les yeux de Fleur, c’est beau, c’est touchant… C’est rempli de vie, d’instants
fugaces, de respect…
J’ai énormément apprécié ce livre, tant par la forme que par
le fond. J’ai marché au côté de Fleur, l’écoutant me conter ce qu’elle
ressentait et qu’elle partageait avec finesse, pudeur et intelligence. Fleur
est une jeune femme de notre temps avec ses défauts, ses qualités mais surtout
elle est capable d’ouvrir les yeux, d’écouter et de laisser la place à l’imprévu
….
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