Entre deux rives
Auteur : Emmanuel de Waresquiel
Éditions : L'Iconoclaste (15 Septembre 2012)
ISBN: 978-2-913366-47-3
340 pages
Quatrième de couverture
L’auteur a choisi cet instant ultime où la vie bascule, où
l’homme est à nu, pour éclairer d’un jour nouveau la vie et la personnalité de
chacun d’eux. Chaque texte est un récit en soi, détaillé, vivant, nourri
d’écrits et d’archives. Jamais funèbre, souvent émouvant. On vit d’autant mieux
que l’on se sait mortel : ce livre, parcouru par une réflexion sur la mort est
aussi une méditation sur la vie, telle que l’ont écrite et vécue quelques
écrivains, une invitation à la célébrer.
Mon avis
En se regardant vieillir, ils apprenaient à vivre ….Et si on
apprenait à mourir ?
« Entre deux rives » c’est un livre qui nous parle de la
mort, « revisitée » par l’auteur, de plusieurs écrivains.
En s’appuyant sur les écrits de ces derniers; sur des
recherches qu’il a fait les concernant, il va approfondir le décès de chacun,
d’eux. Qu’ils soient malades, suicidés ou décédés sans raison particulière,
tous ont vécu … Cela peut sembler d’une logique implacable, on vit tous avant
de mourir. Mais dans ce recueil, où « L’écrivain est le fantôme de ses livres.
», Emmanuel de Waresquiel nous fait découvrir comment chacun des personnages
choisis est passé sur « l’autre rive ». Tous ont « abandonné » un peu
d’eux-mêmes dans leurs livres, ils n’étaient pas si sûrs d’eux qu’ils en
avaient l’air… De grands névrosés, de grands torturés nos écrivains ? Non, des
êtres humains, terriblement humains, tout simplement…
Donc porteurs de forces et de faiblesses, se posant des
questions, ne supportant pas de devenir un personnage public, refusant de
vieillir de façon « ordinaire », recherchant le bonheur…
L’écriture d’ Emmanuel de Waresquiel est fluide, les phrases
ne sont jamais trop longues. Il a une façon d’énoncer les faits très vivante,
on n’a pas du tout l’impression qu’il les « pose » les uns à la suite des
autres mais vraiment qu’on assiste à une « tranche de vie » jusqu’à …. La
mort…. On ne se sent nullement voyeur et sous le propos bien agencé, bien
documenté, on reconnait la qualité de la plume de l’historien.
Mention spéciale pour le chapitre sur Philippe de Nerval dont j’avais déjà lu la pendaison dans les secrets des grands crimes de l’histoire (Philippe Charlier), les informations se recoupent, se complètent et me donnent envie d’en savoir encore plus.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire