Les Renards pâles
Auteur : Yannick Haenel
Éditions : Gallimard (22 Août 2013)
ISBN : 9782070142170
192 pages
Quatrième de couverture
Un homme choisit de vivre dans sa voiture. À travers
d'étranges inscriptions qui apparaissent sur les murs de Paris, il pressent
l'annonce d'une révolution. Le Renard pâle est le dieu anarchiste des Dogons du
Mali ; un groupe de sans-papiers masqués porte son nom et défie la France.
Mon avis
Les Renards pâles est un roman qui se partage en deux
parties.
La première est le récit, à la première personne du
singulier, d’un homme qui n’a plus de travail. C’est le début d’une lente
descente vers l’oubli … Plus de travail, puis plus d’appartement… Un jour on se
retrouve sans statut au pays des sans nom….
L’écriture est assez souvent imagée « Je veux glisser vers
ce fond d’étoiles qui rient dans le ciel et s’enivrent des épaisseurs du
crépuscule. », presque poétique puis elle devient crue, acérée et là, ça me
dérange parce que je n’en vois pas l’utilité….
La seconde partie, plus courte, est un long pamphlet contre
la société. Ou comment se glisser dans l’intervalle, celui où tout est
possible, celui de la révolte, de la lutte….
Je ressors de cette lecture avec une impression mitigée me
demandant si je ne suis pas passée à côté…. La poésie, le lyrisme de l’auteur
m’ont parfois interpellée mais la trame ne m’a pas conquise….
Qu’a voulu écrire, décrire Yannick Haenel? De la politique
fiction, un passé présent futur revu et corrigé ? Un mal-être de notre époque ?
Si j’avais trouvé les réponses à ces questions, j’aurais sans doute appréhendé le livre de façon différente….
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