"Conquérant de l'impossible" de Moke Horn

 

Conquérant de l’impossible
Auteur : Mike Horn
Éditions : XO (21 février 2005)
ISBN : 978-2744187018
398 pages

Quatrième de couverture

Mike Horn est un aventurier de l'extrême. Il ne vit que pour relever de nouveaux défis, et repousser encore plus loin les limites de sa résistance. Pour obliger son corps à donner le meilleur de lui-même. Pour le contraindre à obéir à son esprit. Cette aventure, il l'a vécue aussi comme un véritable voyage vers l'humain. Parce que sur ces terres où la vie ne tient qu'à un fil, où la moindre erreur peut être fatale, la solidarité est exemplaire.

Mon avis

Qu'est ce qui peut pousser un homme à quitter sa famille, son confort pour partir pendant deux ans loin de tout en se lançant dans un défi de l'impossible ?

La réponse est dans ce livre : L'ivresse des sports extrêmes. La drogue, le défi d'aller plus loin encore une fois, de repousser ses propres limites, de réussir une espèce de conquête pour le plaisir.

Je pense que si on n'a pas été, à sa propre échelle (ah le plaisir de boucler mon premier semi marathon), confronté au besoin de se dépasser, de faire mieux, simplement pour le plaisir de la réussite, on ne put pas comprendre cet homme.

Mike Horn a choisi de faire le tour du cercle polaire à contre-vents et à contre-courants. Il sait qu'il prend des risques, il les mesure, il essaie de prévoir mais le risque zéro n'existe pas. Alors, un jour ou l'autre, il va se retrouver dans des situations périlleuses, plus qu'inconfortables, dangereuses pour son intégrité. Mais il puise au fond de lui les ressources et il survit. C'est lorsqu'on croit être au bout qu'on trouve encore et encore la force, l'énergie de lutter, d'avancer, de s'en sortir.....

Il y aura les tracasseries de certaines contrées (les russes ne lui ont pas facilité la tâche), les pépins physiques, les gros ennuis domestiques, et la nature indomptable qui ne se comporte pas toujours comme on s'y attend...  Mike continue et lorsqu'il arrive il ne pense pas « j'ai gagné » mais « je suis revenu ». Quelque part, cet homme reste humble, conscient que les gens peuvent, légitimement, se poser des questions sur la nécessité de ses expéditions qui restent pour lui essentielles. Je pense que, ces vingt-trois mois, intenses concentré de vie (dans le sens où il est passé par tous les états et toutes les émotions), sont, comme pour ses autres « excursions », le moteur de son existence. C'est ce qui le rend heureux et quoi de mieux qu'un homme heureux ?

Et je conclurai sur ces mots de Mike Horn : « Je suis de ceux qui croient encore que si la parole d'un homme ne vaut rien, lui non plus. Même s'il est immensément riche. »


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