"L’odyssée d’Hakim - Tome 1 : de la Syrie à la Turquie" de Fabien Toulmé

 

L’odyssée d’Hakim - Tome 1 : de la Syrie à la Turquie
Auteur : Fabien Toulmé (textes et dessins)
Éditions : Delcourt (29 août 2018)
ISBN : 978-2413011262
275 pages

Quatrième de couverture

L'histoire vraie d'Hakim, un jeune Syrien qui a dû fuir son pays pour devenir « réfugié » . Un témoignage puissant, touchant, sur ce que c'est d'être humain dans un monde qui oublie parfois de l'être. L’histoire vraie d'un homme qui a dû tout quitter : sa famille, ses amis, sa propre entreprise... parce que la guerre éclatait, parce qu'on l'avait torturé, parce que le pays voisin semblait pouvoir lui offrir un avenir et la sécurité.

Mon avis

Hakim (nom d’emprunt) a une petite entreprise de jardinerie en Syrie. Il gagne bien sa vie et ses parents sont fiers de lui. Et puis la qualité de vie se dégrade…. On est en 2011. Il faut se justifier sans cesse, montrer qu’on est un bon patriote et qu’on est d’accord avec le régime sinon…

Les habitants commencent à se révolter, à demander un peu plus de liberté mais au lieu de dialoguer, c’est la violence du côté des gouvernants. Pour la communication des événements, des mensonges diffusés au reste du monde… Arrestations arbitraires, emprisonnements… Tout le monde vit dans la peur…

Hakim est obligé de fuir de pays en pays. C’est le début d’un long voyage qui nous est raconté dans cette première bande dessinée.

Fabien Toulmé a recueilli pendant de longs mois les propos d’Hakim puis il a préparé ses dessins, les textes, les lui a montrés. Il a voulu, par cette série comportant trois tomes, apporter un témoignage fort, réel. Celui d’un homme mais aussi celui de sa famille, qu’il évoque souvent. Le récit est clair, les images épurées mais très parlantes. À travers cette bande dessinée, on comprend mieux ce qu’ont vécu ces réfugiés, qui n’avaient pas d’autres choix que la fuite pour vivre. C’est un déchirement, la peur au quotidien avant un semblant de paix ailleurs….

« Finalement, nous, les exilés, on est peut-être un peu comme des plantes. Quand on les déracine et qu’on les met dans un pot, elles continuent de pousser, mais avec moins de force et d’envie. »



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