"Tu mens comme tu respires" d'Harriet Tyce (The Lies You Told)

 

Tu mens comme tu respires (The Lies You Told)
Auteur : Harriet Tyce
Traduit de l’anglais par Johan-Frédérik Hel Guedj
Éditions : Robert Laffont (9 novembre 2023)
ISBN : 978-2221218563
pages

Quatrième de couverture

Sadie aime sa fille et fera tout pour la protéger. Elle ne peut pas lui dire pourquoi ils ont dû quitter leur maison si rapidement, ou pourquoi le père de Robin ne les accompagnera pas à Londres. Elle ne peut pas lui dire pourquoi elle déteste être de retour dans la maison de sa mère décédée, avec ses murs couverts de lierre et ses souvenirs empoisonnés. Sadie veut juste remettre leur vie sur les rails. Mais même les mensonges avec les meilleures intentions peuvent avoir des conséquences mortelles...

Mon avis

Sadie a dû fuir son mari et les Etats-Unis avec sa fille, Robin. Elle s’est installée à Londres dans la maison de sa mère décédée où elle a elle-même habité. C’est une condition si elle veut hériter … Ce n’est pas la seule, Robin doit aller dans l’école où a été scolarisée sa maman. Ce n’est pas un lieu qui lui a laissé de bons souvenirs mais pas le choix…. D’autant plus qu’elle n’a pas de travail, donc pas de revenus.

Leur vie s’organise mais elles sont toutes les deux mal accueillies par les parents et les élèves. Que de sarcasmes, de moqueries, de souffrance… Elles s’accrochent et essaient de faire face. On sent une ambiance de compétition, de jalousie…. En parallèle, Sadie récupère un emploi d’avocate junior, pas toujours compatible avec les horaires de sortie de classe. Comment s’organiser et équilibrer l’emploi du temps ? Le procès qui s’annonce est-il la bonne solution pour se refaire connaître dans le milieu et repartir d’un bon pied ?

Tout au long du récit, le lecteur s’interroge sur les personnages. Certains semblent fourbes, ils n’ont pas toujours la même attitude par rapport aux autres. C’est assez déstabilisant. On ne sait pas qui croire, que croire….

J’ai lu ce roman en me demandant vraiment où l’auteur allait m’emmener. La fin aurait pu être plus développer mais globalement c’est bien ficelé, bien pensé. L’écriture (merci au traducteur) est assez fluide. Il y a des rebondissements pour maintenir notre intérêt.

Une lecture plaisante mais pas exceptionnelle.


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