"Les heures les plus sombres de notre histoire" de Hugues Serraf

 

Les heures les plus sombres de notre histoire
Auteur : Hugues Serraf
Éditions : de l’Aube (31 Mars 2016)
ISBN : 978-2-8159-1442-0
176 pages

Quatrième de couverture

Il est parisien, elle est américaine ; il a cinquante ans, elle en a dix de moins ; il est chauve, il ronfle, il est divorcé et un peu fatigué de la vie, elle est belle, en pleine forme, optimiste et un chouïa hystérique. Surtout, elle voudrait un enfant de lui.
Est-ce que ça peut marcher ?

Mon avis

« D’être resté dans le même appartement et de continuer à dormir dans le même lit n’aident pas au reformatage express de mon disque dur…. »

On peut dire ce qu’on veut, un peu d’humour ne fait pas de mal et dérouille les zygomatiques. C’est ce que nous offre Hugues Serraf dans son dernier livre sur fond de nostalgie. Sa femme l’a laissé et il se retrouve en couple avec une jeune américaine qui va bousculer « ses codes » et ses habitudes. Parfois, ils se laisse porter, et à d’autres moments, il freine des quatre fers…. Comment construire une relation de couple solide ? D’ailleurs, que souhaite-t-il vraiment ? Un peu de fantaisie ou un avenir commun ?

C’est avec un humour de bonne facture est un franc parler jubilatoire qu’Hugues Serraf nous entraîne dans une histoire bien de notre époque. Tout y passe : les sites de rencontres, les restaurants sans gluten, les dérives des médias (ou comment accrocher les lecteurs), les relations de couples proches ou à distance…. Bien sûr, tout cela n’est qu’effleurer, à peine développer, mais c’est le principe même de cet opus. On reste à la surface avec une écriture drôle, parfois on rit un peu jaune et on sent bien que sous des dehors « je m’en foutiste », notre personnage principal est un homme fragile, qui a besoin de se rassurer mais qui ne l’exprimera jamais, parce que, quand même, ne l’oublions pas, c’est un homme…..

J’ai passé un excellent moment de détente à lire ce roman. Je me demandais comment la situation allait évoluer, quelle allait être la « chute ». C’est frais, amusant, alors pourquoi bouder son plaisir ?


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