Vers le soleil
Auteur : Julien Sandrel
Éditions : Calmann-Levy (24 février 2021)
ISBN : 978-2702166376
270 pages
Quatrième de couverture
14 août 2018. Tess part vers la Toscane, où elle doit
rejoindre pour les vacances sa fille Sienna et l’oncle de celle-ci, Sacha. Mais
alors qu’elle fait étape chez sa meilleure amie à Gênes, un effroyable
grondement ébranle la maison, et tout s’écroule au-dessus d’elle. Une longue
portion du pont de Gênes vient de s’effondrer, enfouissant toute la zone. Tess
est portée disparue. Lorsque Sacha apprend la catastrophe, c’est tout leur
univers commun qui vole en éclats. Tous leurs mensonges aussi. Car Sacha n’est
pas vraiment l’oncle de cette petite fille de neuf ans : il est un acteur,
engagé pour jouer ce rôle particulier quelques jours par mois, depuis trois
ans. Un rôle qu’il n’a même plus l’impression de jouer tant il s’est attaché à
Sienna et à sa mère.
Mon avis
Une nuit d’insomnie et ce livre est lu. En effet, avec une
histoire, un peu improbable mais prenante, Julien Sandrel m’a pris dans ses
rets.
Peu importe que l’on soit un peu loin de la réalité, les
personnages sont attachants. Sacha est apprenti comédien, mais il ne croule pas
sous le travail. Il rencontre Tess dans un café, ils échangent quelques mots,
il est drôle et lui laisse son numéro de téléphone avec un message amusant.
Tout aurait pu s’arrêter là mais quelque temps plus tard,
Tess le contacte pour tenir un « rôle » dans la vie de sa fille. Cette
petite manque de repères masculins et Sacha pourrait être, par exemple, son
oncle. Le temps passe, les liens se créent et leur « petite entreprise »
fonctionne plutôt pas mal.
Jusqu’à un drame qui fait que Sacha se retrouve seul avec la
fillette sans nouvelles de Tess qui est portée disparue. Il n’a aucun droit sur
elle et certaines personnes veulent récupérer cette enfant. Comment Sacha
va-t-il gérer tout ça ? Sur qui peut-il compter ?
L’écriture fluide est très plaisante. Les rebondissements
bien dosés maintiennent notre intérêt. Les pages s’enchaînent et on a le
souhait d’un heureux dénouement.
J’ai passé un bon moment, à la fois grave et léger avec ce
roman.
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