Web Killer (Web Killer)
Auteur : Philip A. Sullivan
Traduit de l’américain par Joachim Dachman
Éditions Archipel (7 Mai 2014)
ISBN 9782809814651
372 pages
Quatrième de couverture
Paris, 2014. Les détectives privés d’une agence parisienne
enquêtent simultanément sur plusieurs affaires, dont la recherche d’un serial
killer mettant en scène ses meurtres avec cruauté et esthétisme. Ce maniaque
s’attaque aux escort girls blondes et plantureuses qui se prostituent sur
Internet. D’où son surnom de « Web Killer ». Mais une autre affaire conduit une
partie de l’équipe à Cannes, pendant le Festival, pour y protéger un cinéaste
entretenant des liens étroits avec la mafia…
Mon avis
Cent cinquante chapitres, pour la plupart de quelques pages,
situés entre le 4 et le 23 Mai nous racontent une tranche de vie de l’agence
parisienne « Détectives et Associés ».
Ils sont plusieurs, hommes ou femmes, à travailler dans ce
groupe. Certains d’entre eux ont une autre identité ailleurs. Ils vont se
retrouver confrontés à des situations difficiles, complexes et devront se
révéler d’une extrême prudence pour ne pas provoquer de dégâts collatéraux.
Malheureusement, il y a ce que l’on souhaite, espère, prévoit et ce qui se
passe réellement.
Philip A. Sullivan après s’être engagé dans les Marines est
devenu agent de protection rapproché puis conseiller technique pour écrivains
et scénaristes. Il y a sans doute un peu de son vécu dans les différents
événements qu’ils rapportent et qui se déroulent soit dans le monde des
affaires, soit dans celui de la nuit et du show-biz, soit en lien avec des
terroristes, mais comme il se doit, « toute ressemblance avec des faits ou des
personnes …etc… »
Ce livre, avec les bases que je viens d’énoncer, aurait pu
être intéressant, pour peu que les sujets évoqués le soient avec une approche
originale mais rien ce n’est pas le cas.
J’ai trouvé que le contenu manquait de profondeur et que
certains faits étaient plaqués là sans qu’on sache trop pourquoi (ou alors
c’est moi qui me pose trop de questions). Certains protagonistes sont,
volontairement j’imagine, équivoques, mais tout cela reste survolé et le
lecteur n’aura pas en mains tous les tenants et les aboutissants. En clair, il
se demandera longtemps ce qu’il a raté et le problème est que, peut-être, (je
rappelle que tout ceci n’est que mon avis), il n’a rien raté car il n’y avait
pas tous les éléments de réponse….ce qui est frustrant.
De plus, l’écriture m’a paru beaucoup trop « simpliste », un peu comme les livres policiers que l’on « oublie » dans un train ou sur un quai de gare…. Je sais que rien n’oblige les auteurs à fournir une approche psychologique fine de leurs personnages mais de là à ce que ce soit creux, il y a de la marge…Disons aussi que les dialogues ne remontent pas malheureusement pas l’ensemble. On s’ennuie ferme car tout semble mis bout à bout sans vraiment de lien…Enfin si, l’agence de détectives, mais même eux ne semblent pas crédibles…. J’ai eu l’étrange certitude que l’auteur avait un fond d’idées attrayantes (bien qu’un peu confuses) mais qu’il n’avait pas su comment les relier entre elles (d’où la solution de la petite entreprise d’enquêteurs) ….. le fond peut-être mais pas la forme….
Une lecture à vite oublier, les éditions Archipel m’ayant habituée à mieux….
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